ASSOCIATION pour NIANTJILA
Le logement du médecin est terminé. L'ASACO (association de gestion) a financé des sanitaires avec une fosse extérieure.
Le Dr Traoré est satisfait de ses nouvelles conditions de logement (2ème à partir de la gauche)
Le bloc opératoire est maintenant en fonctionnement.La fréquentation des malades au CSCOM est en constante évolution.
La moto-ambulance est en service et permet de sauver des vies grâce au transport plus facile et plus rapide des malades jusqu'au Centre de Santé de Niantjila.
L’Assemblée Générale de « l’association pour Niantjila » s’est tenue samedi soir, 13 Avril, au Tertre du Bourg, en présence d’adhérents, de Mme Sellier et des membres du CA. Elle s’est terminée par un buffet sympathique.
Les activités en Bretagne
Malgré les difficultés que traverse le Mali actuellement, l’association est bien vivante avec un groupe fidèle qui se retrouve toujours avec beaucoup d’intérêt pour Niantjila et de plaisir pour l’organisation des activités.
L’association compte une centaine d’adhérents et donateurs.
D’autre part, nous rendons compte régulièrement des actions de l’association par le biais de « l’écho de Niantjila », de la presse locale et du PVA avec des photos.
Et aussi par des présentations notamment au Conseil Municipal et lors de nos expositions à la salle des Régates et à l’occasion du repas malien.
Les réalisations au Mali
Depuis quelques années, l’association a surtout apporté une aide au financement des projets concernant le CSCOM (Centre de Santé Communautaire) de Niantjila .
Ces projets importants ont vu le jour grâce à la compétence et à la volonté des nos partenaires maliens avec qui les contacts sont réguliers.
Voici donc les projets réalisés au Centre de Santé de Niantjila que nous pouvons reprendre rapidement depuis le début en 2010 :
Après la restauration et l’aménagement des bâtiments du Centre de Santé et l’installation du Dr Bakara Traoré la fréquentation au CSCOM n’a fait qu’augmenter avec une réputation allant au delà de la commune de Niantjila.
Le médecin ayant des compétences chirurgicales, l’association a financé la construction d’un mini-bloc opératoire et son aménagement.
En 2012, toujours en accord avec le médecin-chef de référence de Dioïla, avec l’ASACO et la municipalité de Niantjila, nous avons continué à apporter notre aide pour l’achat de matériel médical et chirurgical pour le bloc opératoire comme :
panneaux solaires, table d’opération, brancard, poupinel , incinérateur, climatiseur, groupe électrogène, citerne d’eau sur le toit, armoire, matériel de laboratoire et de perfusion…
Ainsi que pour l’acquisition de la moto-ambulance qui a déjà permis le transfert de plus de 80 malades des villages éloignés à Niantjila.
Il y a eu également 16 césariennes et de nombreuses naissances à risque facilitées grâce aux nouvelles compétences humaines et matérielles du CSCOM.
Il y a maintenant sur place un infirmier laborantin et une infirmière obstétricienne.
Pour maintenir ces jeunes professionnels en poste, il faut leur permettre d’avoir de bonnes conditions de vie quand ils travaillent en brousse, aussi, l’association a financé
la construction d’un logement qui en cours d’achèvement.
En rappel, en parallèle avec les réalisations du Centre de Santé, nous avons financé, en 2011, l’installation de deux périmètres maraîchers avec un puits à grand diamètre dans le village de Bamanantou et la réparation du moteur du moulin des femmes de Niantjila
Les projets 2013
Nous espérons pouvoir aller sur place un jour prochain dès que les conditions de sécurité seront meilleures.
Pour l’instant, nous restons sur les projets du Centre de Santé.
En effet, un rapport du Dr Traoré, reçu tout récemment, sur le fonctionnement du CSCOM, donne encore des pistes pour améliorer le travail et les résultats.
Nous étudierons cela lors d’un prochain CA.
Par ailleurs, les périmètres maraîchers sont tellement importants pour les femmes et leurs familles que c’est aussi une piste à suivre.
C’est d’ailleurs une proposition de Amadou Togola, le maire de Niantjila, avec qui j’ai parlé au téléphone la semaine dernière.
Nous avons aussi abordé la possibilité pour les femmes des autres villages d’avoir une formation aux techniques de maraîchage.
Conclusion
« Les projets ne manquent pas et nous souhaitons poursuivre le partenariat établi depuis plusieurs années avec Niantjila. »
« Notre solidarité avec le Mali permet à la population d’avoir des moyens pour accéder à certains droits fondamentaux comme l’accès à l’eau et à la santé. »
« Cela est possible par une relation qui s’inscrit dans la durée et qui repose sur le partage et la réciprocité ».
De belles réalisations dans différents domaines.
L'éducation:
-aide à la construction de classes, de latrines, de la bibliothèque
-apport ou achat de matériel pédagogique et de livres.
-formation des enseignants.
-restauration des logements des enseigants de Niantjila en 2011.
La santé:
Il y eu en 2001 et 2002 la réalisation d’un réseau d’eau potable (AEP) :
forages, pompage avec panneaux solaires, château d’eau et réseau de distribution avec 9 bornes fontaines installées d’abord au Centre de Santé, à l’école et ensuite dans différents quartiers du village.
En 2009, l'association a participé au financement de la restauration des locaux du Centre de Soins et de la Maternité.
Depuis, grâce à la collaboration avec le Dr Bagayoko, médecin-chef de l'hôpital de référence de Dioïla, un médecin, le Dr Boubacar Traoré, est installé au CSCOM de Niantjila.
Pour améliorer les conditions de travail, un mini-bloc opératoire pour petite chirurgie a été construit en 2012.
Une moto-ambulance permet maintenant de transporter les malades des villages éloignés.
Un nouveau logement pour le médecin est en cours de construction.
Les activités rémunératrices:
- Installation d’une plate-forme multifonctionnelle (PMF) en 2003:
c'est un moulin motorisé pour écraser les graines (riz,mil,karité…) qui permet d’éviter aux femmes le travail difficile au pilon et mortier.
- Financement pour le changement du moteur en octobre 2009 (1000€)
- Participation à la création d'un périmètre maraîcher ou jardin des femmes, en 2004.
Ce jardin permet d’améliorer l’alimentation des famille et de générer des revenus.
Et aussi
- des micro-crédits aux femmes pour créer une savonnerie et un atelier de teinture de tissu.
- la construction d'un grenier à céréales à Niantjila
En 2007, il y a eu la réalisation d’un forage dans chaque village de la commune et un dans le jardin des femmes de Niantjila.
L’association a financé la part revenant au village soit 16000€.
Depuis décembre 2009, un puits-citerne à grand diamètre, accolé au forage existant, est en service dans le périmètre maraîcher de Niantjila. L'agrandissemnt du périmètre maraîcher d'un hectare supplémentaire permet à 427 femmes de cultiver des légumes.
En 2010 et en 2011, deux nouveaux périmètres maraîchers ont vu le jour à Bamanantou et à Djénékaba avec puits et clôtures.
Avec une équipe motivée et disponible pour aider au développement de la commune de Niantjila.
- Un repas malien à emporter: tagine au poulet
- Un rendez-vous de Niantjila avec une exposition d'art: peinture, sculpture,photos, artisanat...
- Des actions lors de la Semaine de la Solidarité Internationale : exposition, film, solisphère...
- Des animations dans les écoles, collèges et lycées de la région:
Nous présentons un film, des diapos et des objets de la vie quotidienne au village pour engager des échanges avec les enfants et les jeunes sur la solidarité internationale.
- Une parution bi-annuelle de " l'écho de Niantjila"
NIANTJILA
Niantjila est une commune rurale située au Sud de Bamako, dans la région de Sikasso et dans le cercle de Dioïla.
Elle a été créé par la loi n° 96-059 du 04 novembre 1996.
Le chef-lieu de la commune est Niantjila.
Le maire est Amadou Togola.
La commune est limitée :
à l’est par le fleuve Bagoé
à l’ouest par la commune de Massigui
au sud par Bougouni
au nord par Banco
La commune de Niantjila a une population de 14 428 habitants.
14 villages la composent :
Niantjila
Kouantou,
Bamanantou
Koca,
Djénékala,
Kaban,
Bembougou,
Madina,
Congolikoro
N’togona,
Foniobougou,
Zana,
Niamakoro
Koconn-Sérémè.
Les compétences spécifiques d’une commune sont :
le premier cycle de l’enseignement fondamental
les dispensaires, les maternités et les centres de santé communautaires
les infrastructures routières et de communication dans le domaine communal
l’hydraulique rurale
Dans chaque village, le conseil des anciens (la chefferie) a gardé son importance pour les décisions concernant la population.
Dans chaque quartier, il y a un chef de quartier qui représente les habitants au sein du conseil des anciens.
La commune de Niantjila vit essentiellement de l’agriculture et de l’élevage.
Mais les mauvaises récoltes du coton, dues à la sècheresse, et la baisse des cours mondiaux rendent difficile la situation économique des familles qui en abandonnent la culture.
Des problèmes de soudure alimentaire commencent à apparaître dans les différents villages.
Un retour aux cultures vivrières donne espoir de retrouver un équilibre alimentaire mais il faut pour cela attendre les nouvelles récoltes.
Il y a aussi quelques artisans comme un menuisier, des forgerons, des fabricants de banco (briques en terre),un boulanger.
Les femmes cultivent des légumes dans un périmètre maraîcher et font tourner une plate-forme multifonctionnelle pour écraser les noix de karité.
Nous avons financé le changement du moteur de la plate-forme en octobre 2008.
Elles font aussi du savon et de la teinture.
L’association de Pléneuf Val André a participé à la création de ces activités féminines.
L’association a aussi participé à l’installation d’un réseau d’eau potable dans le village de Niantjila en 2001 et à la réalisation de 15 forages dans tous les autres villages de la commune en 2007.
Un puits à grand diamètre a été installé en décembre 2008 dans le jardin des femmes. Avec un agrandissement d'un hectare supplémentaire 427 femmes cultivent des légumes. Cela permet de diversifier l’alimentation et de retirer des revenus en vendant l'excédent.
Un magasin à céréales, construit en 2010 , est géré par le groupement des femmes.
Il y a des écoles fondamentales 1er cycle dans certains villages et un collège à Niantjila mais le manque d’enseignants, de bâtiments et de matériel ne favorisent pas des conditions normales d’enseignement.
Le plus souvent, les enseignants sont des contractuels embauchés par la commune et qui manquent de formation professionnelle.
L’association a financé la construction d’une petite bibliothèque avec un apport de manuels scolaires.
Elle a également pris en charge deux sessions de formation des maîtres.
Le CSCOM (centre de santé communautaire) de Niantjila est composé d'un centre de soins et d'une maternité. Les bâtiments rénovés et la construction du mini-bloc opératoire, avec la participation de l'association, ont permis l'installation d'un médecin en 2011.
Il y a une radio locale installée grâce à l’association des ressortissants de Bamako qui diffuse des émissions en bambara. Les animateurs sont des bénévoles qui viennent de tous les villages de la Commune.
Lassina Togola, responsable de la gestion du CSCOM, fait passer les informations qui concernent la santé.
Pour renconter les différentes personnalités locales et les représentants de la population pour déterminer les objectifs futurs de l’association dans le cadre du programme de développement de la commune.
Pour faire un état des lieux des installations existantes.
Pour faire le point sur les installations d'eau de la commune.
Aborder le principe déjà retenu de la sensibilisation et de la formation à l’utilisation de l’eau potable.
Pour faire l'état des lieux de la situation sanitaire de la commune de Niantjila :
les locaux du Centre de Santé (CSCOM)
la maternité et le centre de soins
le matériel
le personnel soignant
l'ASACO (association de gestion du Centre)
Etre à l’écoute du personnel soignant et des utilisateurs.
Réfléchir ensemble aux différents projets en tenant compte des habitudes et des avoirs existants.
Les périmètres maraîchers
Le périmètre maraîcher est une priorité pour les Niantjilais et pour l’ association des Femmes: c’est une activité dynamique et porteuse d’espoir dans un avenir proche, surtout maintenant qu’un des 15 forages fonctionne à proximité.
Il a été doublé d’un puits citerne à grand diamètre (1,20m), présenté par les techniciens comme intarissable, à partir de décembre 2008.L’association a apporté le financement .
Cela permet de puiser l’eau à plusieurs tout près des parcelles cultivées.
Sur les 170 femmes concernées, celles qui avaient abandonné leur parcelle par manque d’eau ont repris leur activité et la surface actuelle de 1,5ha de ce jardin va être doublée.
L’objectif des femmes est de produire plus pour vendre plus, donc augmenter leur bénéfice, tout en apportant une diversité alimentaire et en respectant l’environnement .L’engrais dont elles se servent est l’humus qu’elles obtiennent avec l’aide technique de la mairie.
Elles veulent aussi avoir une « zone pépinière » dans l’extension du périmètre maraîcher et, plus tard, envisagent de se regrouper en coopérative d’achat pour les graines.
Pour cela, en plus du puits citerne une clôture a été installée.
En 2012, deux autres jardins maraîchers ont été mis en service:
- Bamanantou avec un puits à grand diamètre et une clôture
- Djénékaba avec une clôture et un puits traditionnel
L'adduction d'eau potable
Après plusieurs années de sensibilisation de la population et d’études diverses par l’ONG « Eau, Agriculture et Santé en milieu tropical » (EAST),un réseau d’eau potable (AEP) a été réalisé en 2001 :forage, panneaux solaires, château d’eau et 9 bornes fontaines avec la participation de l’Europe, du ministère de la Coopération, des conseils régionaux et généraux et des municipalités des villes partenaires et de l’association .
L’installation fonctionne bien, à part la chloration automatique,le système étant cassé. .L’opération est bien effectuée, mais à la main, dans le respect des doses, par le responsable qui est aussi le gardien de l’enclos des panneaux solaires.
Le système mis en place pour le paiement de l’eau et la gestion (livre de comptes) est bien respecté mais les récoltes insuffisantes et la situation économique des familles font que l’eau potable est moins utilisée,donc les recettes ont baissées : une nouvelle sensibilisation de la population de toute la commune est jugée nécessaire par les différents responsables et Siraba Diarra,ingénieur hydraulique et correspondant de l’association,va prendre contact avec la Direction Nationale de l’Hydraulique (DNH) pour qu’un de ses services assure un suivi de gestion.Notre association pourrait être concernée par le coût de l’adhésion à ce service.
Les 15 forages
Un forage a été creusé dans chaque village de la commune de Niantjila et un dans le jardin des femmes. ( décembre 2007)
Profondeur moyenne :60 mètres
Equipement : pompe manuelle ,margelle,clôture.
C’est un projet de la Banque Mondiale et de l’Etat Malien.
L‘association de Pléneuf a participé pour environ 10% du coût total,soit 16000€,représentant la somme qui était demandée comme participation aux 14 villages de la commune.
Pour se donner les moyens de leur entretien,Siraba et les élus ont demandé à la population des 14 villages,via leurs représentants,d’accepter le principe du paiement de cette eau qui est potable.
Le maire a demandé aux chefs de villages de réunir des assemblées sur ces deux thèmes :
Sensibilisation pour une bonne utilisation et paiement de l’eau.
L'association pour Niantjila est une association loi 1901 dont le siège est à Pléneuf Val André dans les Côtes d'Armor.
Elle accompagne Niantjila dans son développement.
Niantjila est une commune de 14 villages avec 15000 habitants au sud de Bamako au Mali
